RAPPORT MORAL DE LA PRESIDENTE

Comme chaque année, notre assemblée générale est l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée et de tracer les perspectives d’avenir. A Saint Nabord le nombre d’adhérents est stable et nous invitons toujours les jeunes familles à rejoindre le mouvement familial.

 

Je vais vous parler des travaux de l’UDAF car l’adhésion à l’association familiale c’est pour profiter de ce que nous faisons localement, mais c’est surtout pour être représenté moralement et matériellement auprès des pouvoirs publics, d’où l’importance d’adhérer.

L’UDAF rappelle que la carte d’adhérent est valable dans tout le département des Vosges pour toutes bourses ou activités.

 

Il m’a été reproché l’inertie de l’association familiale à propos du projet de crèche ou halte garderie à Saint Nabord. L’association familiale ne peut que cautionner un tel projet mais elle n’a pas non plus une baguette magique pour intervenir : nos élus pourront peut être en parler.

 

Je voulais aussi revenir sur le bulletin municipal dans lequel nous parlons de la responsabilité que nous avons envers nos enfants. Je voudrais pousser la réflexion un peu plus loin : la répression pour les jeunes délinquants c’est nécessaire, c’est le traitement de choc, mais s’il n’y a pas de traitement de fond pour suivre c’est un coup d’épée dans l’eau.

 

Quand les familles ont le moral en berne pour diverses raisons, elles n’ont plus ni la force morale, ni la force physique pour faire face aux problèmes rencontrés. Tous les licenciements en cascade que nous venons de vivre laisseront des familles sur la touche.

Aujourd’hui, quatre millions de gens vivent en dessous du seuil de pauvreté dans notre  pays et beaucoup de jeunes familles.

Tant que nous vivrons dans un monde individualiste, nous ne réglerons pas les problèmes de violence et de délinquance, surtout qu’aujourd’hui nous sommes informés de tout ce qui se passe dans le monde et il y a parfois des informations qui font bondir.

 

Dans la chaîne de la réinsertion les éducateurs, les psychologues, les psychothérapeutes font du travail, mais il y a toujours de maillons manquants. J’ai lu récemment un rapport sur le sujet ; je cite un passage :

 

« Les organismes ont des difficultés à trouver des lieux de travail d’intérêt général. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut faire travailler les gamins délinquants plutôt que les mettre en prison, mais lorsque nous allons voir les maires, plus personne n’est d’accord ». Ce n’est pas si facile que ça. Souvent le gamin qui a un travail d’intérêt général est le seul à se lever le matin pour aller au travail sans être payé ce qui incite des parents à ne pas l’encourager à le faire. Il faudrait donc changer ces mentalités.

 

L’association familiale et toutes les familles de Saint Nabord ont été très émues par la mort d’une enfant de la commune, Anne Cécile Gavoille. Malgré leur chagrin, les parents mènent un combat qui, j’espère, ne sera pas vain car toutes les familles peuvent être confrontées à ce problème et il y a des responsables. Notre jeunesse est précieuse, elle est la société de demain, respectons la, elle nous respectera. N’oublions pas qu’un certain printemps 2002, nous avons fait descendre notre jeunesse dans la rue pour sauver les valeurs républicaines.

Qu’a t-on à lui offrir en retour ?

 

L’association familiale remercie Mr le Maire et la municipalité pour la subvention qui est allouée et pour la mise à disposition des salles pour les différentes activités.

 

Pour terminer ce rapport, je voudrais vous parler du club de gym d’entretien de Saint Nabord : le club L.
Cette année la présidente et la monitrice ont intégré dans le groupe de gym les handicapés du foyer de Ranfaing. Ces gens sont très heureux de partager un moment de détente avec les membres du club qui les acceptent très bien. Comme quoi l’intégration ça n’est peut être pas si difficile. Un grand bravo à la présidente et à la monitrice du Club L.

Anne Marie MATHIEU